Bien que nous n’ayons pas participé à ce Congrès important, nous cautionnons totalement les déclarations ci-dessous et entamons les démarches pour rejoindre ce mouvement.
Les associations d’auteurs de France, d’Allemagne, d’Autriche et de Suisse se sont réunies dans le cadre du 1er congrès du Fairlag le 15 novembre 2013 à Bâle. Elles ont défini des positions communes sur les sujets suivants et ont décidé de travailler ensemble à leur concrétisation :
- L‘affirmation du droit d‘auteur comme garant de la création
- Une rémunération juste et équitable pour les auteurs
- Mise en garde contre les dangers de la gratuité sur internet
- L’élaboration d’un contrat-type d’édition à l’ère numérique
- Des relations équilibrées entre auteur et éditeur
- La généralisation du droit de prêt et du droit de reprographie
- Un taux réduit de TVA sur les livres imprimés et numériques
- Le maintien de l’exception culturelle dans le cadre du traité de libre-échange entre UE et Etats-Unis
Elles invitent les associations d’autres pays qui partagent ces positions à les rejoindre.
Autrices et auteurs de Suisse (AdS), Suisse
Société des gens de lettres (SGDL), France
Conseil permanent des écrivains (CPE), France
Verband deutscher Schriftsteller (VS), Allemagne
Bundesverband junger Autoren und Autorinnen (BVjA), Allemagne
IG Autorinnen Autoren, Autriche
Texte intégral :
Non à l’auto-financement des livres !
Non aux éditeurs « à supplément pour frais d’impression », à compte d’auteur et pseudo-éditeurs !
Les associations d’auteurs et les institutions littéraires signataires de la présente déclaration souhaitent alerter l’opinion publique et dénoncer une évolution qui les inquiète grandement: les pratiques déloyales ne cessent de s’étendre dans le monde de l’édition. Nombre d’éditeurs financent leur activité éditoriale par les autrices et auteurs qu’elles éditent, ce qui a des effets bien au-delà de leur champ d’activité direct.
Les associations de défense des auteurs sont de plus en plus souvent confrontées à des problèmes avec ce que les Allemands nomment les éditeurs à « supplément pour frais d’impression » ou, en Autriche et en Suisse, les éditions à compte d’auteur. Or ces maisons d’édition se présentent volontiers comme des sociétés de services vis-à-vis de leurs auteurs ou comme des éditeurs au sens premier du terme. Elles affirment que la pratique du financement propre de certains services par les auteurs est usuelle dans la branche.
Ces éditeurs, nommés « Vanity Press » (édition qui utilise la vanité des auteurs) dans le monde anglo-saxon, menacent les normes juridiques et qualitatives dans le domaine de l’édition. Le partage des risques (celui de l’auteur lorsqu’il écrit son manuscrit, celui de l’éditeur lorsqu’il produit, distribue et promeut le livre) est annihilé. La capacité de paiement des auteurs devient le seul critère qualitatif pour l’élaboration des programmes éditoriaux. Souvent, ces éditeurs n’ont que peu, ou pas du tout, de correctorat. Ils offrent des prestations sans rapport avec les sommes exigées des auteurs. Les manuscrits ne pas ou trop peu relus, la mise en page et la présentation sont insuffisantes, l’engagement pour leur diffusion est bien souvent réduit à la portion congrue.
La réputation de ces éditeurs est décrite ainsi : « Les milieux spécialisés ne sont pas les seuls à décrire l’activité des éditeurs à supplément, qui demandent aux auteurs de payer eux-mêmes la production de leurs ouvrages, comme manquant totalement de sérieux » (Tribunal Landgericht de Stuttgart, Az. 17 O Alliance pour des éditeurs fair-play 2338/06). Mais ignorant cela, de jeunes auteurs inexpérimentés sont démarchés par ces éditeurs qui leur proposent des publications à financer eux-mêmes. Les sommes à débourser peuvent atteindre des montants à cinq chiffres en euros.
Les éditeurs leur font miroiter non seulement un succès rapide sur le marché du livre, ils leur font surtout dépenser beaucoup d’argent pour des projets extrêmement douteux. L’émission WISO de la chaîne allemande ZDF (19 décembre 2006) a montré que même des manuscrits réalisés par un logiciel de poèmes sur internet ont déjà été acceptés et considérés comme « manifestement recommandables » (avec le règlement de l’offre des coûts) à la publication. Les auteurs qui se sont ainsi « achetés une édition » d’œuvre perdent souvent toute chance de se présenter sur le marché littéraire et auprès d’autres éditeurs et toute possibilité d’élaborer une œuvre littéraire réputée et autonome. Ils sont aussi souvent exclus de bien des concours littéraires sérieux et des filières de soutien.
Nouveaux venus dans les milieux littéraires, beaucoup d’auteurs publiés par ces pseudo-éditeurs n’ont pas conscience des conséquences de leur choix. Comment peuvent-ils sortir d’une maison d’édition qui publie les livres dans lesquels ils ont investi leur argent? Ils n’ont jamais été informés des risques de telles publications. Pour les signataires de la présente Déclaration, les associations représentant les auteurs, la protection des jeunes auteurs inexpérimentés est aussi importante que la protection de leurs collègues établis. Par conséquent, les signataires considèrent comme étant de leur devoir de prendre clairement position contre les nouvelles pratiques commerciales mentionnées ci-dessus et de mettre en garde les jeunes auteurs et l’opinion publique contre les dangers de ces pseudo-éditeurs. Les signataires relèvent qu’une publication dans une maison d’édition à supplément ne dit absolument rien de la qualité littéraire d’une œuvre. Un auteur qui serait refusé par une maison renommée et qui envisage de financer lui-même une publication n’est donc pas automatiquement un mauvais auteur. Mais les éditeurs que l’on critique ici profitent arbitrairement du désir d’être édité des auteurs. Cela doit être dénoncé sans ambages.
Marché de plus en plus « assiégé », le secteur éditorial a en outre vu l’apparition de nouvelles technologies digitales (« print on demand », « electronic publishing »). Les éditeurs à supplément ou à compte d’auteur ont renforcé leurs campagnes de publicité de façon ciblée, en les plaçant dans des quotidiens renommés et dans des salons du livre. Sur internet, leurs petites annonces sont publiées sur les forums de discussion les plus divers, sur des sites internet et même chez des prestataires de boîtes aux lettres électroniques. De plus, ces éditeurs n’hésitent pas à contrer les critiques par des menaces juridiques, des plaintes, des dispositions provisoires et même des plaintes pénales.
Intimidation des associations d’auteurs, des éditeurs et des écrivains
Quand bien même ces plaintes sont rejetées ou n’aboutissent pas, elles ont pour effet, non seulement de provoquer une charge de travail supplémentaire, mais aussi d’intimider les associations d’auteurs, les éditeurs sérieux et les écrivains qui émettent des critiques. Il n’est pas rare que ces intimidations nourrissent des peurs existentielles chez celles et ceux qui se sentent trahis ou qui ont émis des critiques. Dans des cas isolés, des enregistrements téléphoniques clandestins et des demandes de renseignements fictives ont amené les personnes critiques au bord de la ruine ou les a réduites au silence. Les signataires s’élèvent avec force contre ces tactiques d’intimidation, qui sont absolument incompatibles avec les règles de base d’une vie commune démocratique.
Sur internet, des comptes-rendus critiques de participants à des forums de consommateurs (appelés « communities » de consommateurs) ne sont pas seulement, dans le meilleur des cas, dépréciés par des pseudo-usagers, mais aussi, souvent, attaquées par des avocats. Les gérants des sites bloquent alors les comptes-rendus, empêchant ainsi une véritable discussion publique, même sur internet. Encore une fois, ces « arnaques » (selon la ZDF) et « machinations déloyales » nuisent à de jeunes auteurs expérimentés qui ne les repèrent pas tout de suite. L’information nécessaire ne peut pas leur être fournie.
Pour les induire en erreur, les pseudo-éditeurs envoient parfois aux jeunes auteurs des collections de livres gratuits d’auteurs établis (« machinations déloyales », FAZ, 28 avril 1999) mais qui avaient payé pour la publication. Les signataires de la Déclaration critiquent depuis des années le fait que ces éditions garnissent leurs catalogues avec des noms très renommés et qu’ils abusent même, dans certains cas isolés, de l’appui d’importantes institutions littéraires de la région visée. Ils n’hésitent pas tromper le public en utilisant des emblèmes ressemblant à ceux de maisons d’édition reconnues ou, par des moyens comparables, à s’appuyer sur des écrivains et des éditeurs de renom, de grandes traditions ou des noms connus – tout cela dans l’objectif de gagner de «nouveaux» auteurs.
Contexte favorable
La situation est encore plus problématique lorsqu’un contexte organisationnel est mis sur pied (voir le verdict du tribunal – Landgericht – de Francfort-sur-le-Main, 17 mai 2005, Az: 2-03 O 730/04) pour démarcher les jeunes auteurs et leur recommander de publier à compte d’auteur dans les maisons d’édition décriées ici. C’est aussi ainsi que fonctionne, sur internet, le soi-disant « portail libre pour auteurs » qui fait de la publicité pour la publication à compte d’auteur chez certains éditeurs. Or ce portail appartient au propriétaire des éditeurs en question. Autre exemple : les jeunes auteurs ne peuvent que difficilement savoir quelles intentions se cachent derrière une association d’écrivains indépendante plaçant des annonces dans des grands quotidiens et de grands hebdomadaires pour proposer des conseils gratuits sur les droits d’auteur et les questions de contrat, association qui n’a pourtant pratiquement pas de membres, en comparaison avec les associations reconnues.
Les éditeurs « à supplément », les éditions à compte d’auteur et, en particulier, les pseudo-éditeurs inversent le principe d’édition. Les signataires de la Déclaration s’indignent vivement contre l’affirmation selon laquelle de grands poètes et de grands écrivains ont financé leurs premières œuvres eux-mêmes. Même si cela a pu être le cas, cette affirmation nie les efforts acharnés menés depuis des siècles par les auteurs et leurs associations pour obtenir des normes légales et des standards minimaux. Celle et celui qui écrit quelque chose mérite de gagner de l’argent pour cela et non de devoir payer. Les signataires précisent que tous les éditeurs qui travaillent avec des suppléments ne sont pas forcément des éditeurs « à supplément pour coûts d’impression » ou des éditeurs à compte d’auteur au sens de la présente Déclaration. Les signataires n’entendent pas contrôler les divers modèles de financement du livre à l’aune de leur acceptabilité morale. Mais les signataires estiment qu’il est de leur devoir d’informer les jeunes auteurs inexpérimentés sur les conséquences d’une publication à supplément ou à compte d’auteur pour leur activité d’écrivain, en cours ou en projet, tout comme ils souhaitent mettre l’opinion publique en garde contre la qualité problématique des produits éditoriaux réalisés par ces éditeurs. Les signataires recommandent expressément de ne pas payer de tels éditeurs pour publier un livre. Il n’est pas admissible que les relations des auteurs avec leurs éditeurs et leurs lecteurs, que les acquis que sont les droits des auteurs et des éditeurs, que le travail éditorial professionnel et des produits de qualité soient remis en question par les spéculations d’éditeurs profitant de l’inexpérience de jeunes écrivains.
Signataires (état: avril 2010)
42er Autoren – Verein zur Förderung der Literatur e.V.
AdS Autrices et auteurs de Suisse
Autorenforum Spruchreif
Autorinnenvereinigung e.V.
AVF – Autoren Verband Franken
Bundesverband junger Autoren und Autorinnen e.V. (BVjA)
Deutsch-Schweizer PEN-Zentrum
Die Kogge – Europäische Autorenvereinigung Minden e.V.
Fantasy-Forum
Freier deutscher Autorenverband – Landesverband Berlin e.V
Freier deutscher Autorenverband – Landesverband NRW
Fördererkreis deutscher Schriftsteller in Niedersachsen und Bremen e.V.
Förderkreis Deutscher Schriftsteller in Baden-Württemberg e.V.
Freier Deutscher Autorenverband – Landesverband Baden-Württemberg
IG Autoren Autorinnen (IGAA)
Hamburger Autorenvereinigung
keinVerlag.de – Das Forum für Dichter und Autoren
Kibujubu Forum » – Forum für Kinder- und Jugendbuchautoren
LesArt e.V.
Lese-Zeichen e.V. Förderverein des Verbandes Deutscher Schriftsteller,
Landesverband Thüringen
Literarisches Café
Das Literatur-Café<//span>
Montségur Autorenforum
Mundartgesellschaft Württemberg
OPST – Offener PeotenStammTisch (Frankfurt/M.)
P.E.N.-Zentrum Deutschland
P.E.N. Österreich
PoeStA – PoetenStammTisch Aschaffenburg
Quo Vadis – Arbeitskreis Historischer Roman
Romansuche
Salzburger Autorengruppe
Schreibwerkstatt.de
Schreibwerkstatt Feldkirch e.V.
Syndikat – Autorengruppe deutschsprachige Kriminalliteratur
Tintenzirkel.de – der Fantasyautorenkreis
Übersetzergemeinschaft – Austrian Association of Literary and Scientific
Translators
Verband deutscher Schriftsteller (VS) in ver.di
Werkkreis Literatur der Arbeitswelt e.V.
Wortwerk – Schreibwerkstatt und Autorengruppe
Se joignent aux signataires précédents:
Bremer Literaturkontor
Buecher-Forum
Literaturhaus Berlin
Literaturwerkstatt Berlin
Bundesverband der Friedrich-Bödecker-Kreise e.V.
Fehrs-Gilde, Gesellschaft für niederdeutsche Sprachpflege, Literatur und
Sprachpolitik e.V.
Frank Wedekind-Gesellschaft e.V.
Hessisches Literaturforum im Mousonturm e.V.
Johannes-Bobrowski-Gesellschaft e.V.
« jugendstil » – Kinder- und Jugendliteraturzentrum NRW Träger:
Landesarbeitsgemeinschaft Jugend und Literatur NRW e.V.
Literarische Gesellschaft e. V.
Literaturhaus Salzburg
Pitch-Point
Westfälisches Literaturbüro in Unna e.V.
Literaturhaus Wien – Dokumentationsstelle für neuere österreichische
Literatur
Textmanufaktur Leipzig
Association des libraires et des éditeurs alémaniques (SBVV)
Nous soutenons les objectifs de l’Alliance pour des éditeurs équitables
(Alliance Fairlag) et la Déclaration Fairlag « Non à l’auto-financement des livres! Non aux éditeurs à ‹ supplément pour frais d’impression ›, à compte d’auteur et pseudo-éditeurs ! » :
Elfriede Jelinek, Schriftstellerin, Nobelpreis der Literatur, Wien
Günter Grass, Schriftsteller, Nobelpreis der Literatur, Lübeck
Ralph Giordano, Schriftsteller und Publizist, Köln
Tanja Kinkel, Schriftstellerin, Bamberg
Fred Breinersdorfer, Schriftsteller und Jurist, Berlin
Elke Heidenreich, Journalistin und Schriftstellerin, Köln
Ota Filip, Schriftsteller, Murnau
Francesco Micieli, Schriftsteller und Präsident AdS, Zürich
Ruth Schweikert, Schriftstellerin und Präsidentin Suisseculture, Zürich
Marlene Streeruwitz, Schriftstellerin, Wien
Friedrich Schorlemmer, Schriftsteller, Wittenberg,
Josef Haslinger, Schriftsteller, Prof. am Dt. Literaturinstitut, Wien und Leipzig
Sebastian Fitzek, Schriftsteller, Berlin
Karl-Markus Gauß, Schriftsteller, Salzburg
Imre Török, Schriftsteller und Bundesvorsitzender des VS, Leutkirch
Robert Menasse, Schriftsteller, Wien
Robert Schindel, Schriftsteller, Wien
Volker Kühn, Schriftsteller, Berlin
Johano Strasser, Schriftsteller und Präsident PEN Deutschland, Berg
Rafik Schami, Schriftsteller, Marnheim
Elfriede Hammerl, Schriftstellerin, Wien
Sibylle Knauss, Schriftstellerin, Remseck
Hellmuth Karasek, Literaturkritiker, Berlin, Hamburg
Iny Lorentz, Schriftstellerduo, München
Hugo Loetscher†, Schriftsteller, Redakteur, Zürich
Root Leeb, Schriftstellerin und Illustratorin, Marnheim
Akif Pirinçci, Schriftsteller, Ulmen
Andreas Wilhelm, Schriftsteller, Hasloh
Tobias Kiwitt, Vorstandssprecher BVjA, Bonn
Frank Stefan Becker, Schriftsteller, München
Günther Georg Prütting, Autor und Journalist, Inca-Mallorca
Florian Kobler, Journalist, Ennsdorf
Wilfried Stascheit, Überlingen
Dietmar Füssel, Schriftsteller und Bibliothekar, Ried im Innkreis
Katja Heimberg, Schriftstellerin, Sibbesse
Peter Reuter, Schriftsteller, Kapellen-Drusweiler
Johanna Klara Kuppe, Waiblingen
Martin Franz, Hobbyschriftsteller, Wiesbaden
Andrea Wolfmayr, Schriftstellerin, Gleisdorf
Christine Schaich, freie Journalistin, Nürtingen
Edwin Platt, Hobbyschriftsteller, Rotenburg
Sabina Altermatt, Schriftstellerin, Zürich
Norbert Schimmelpfennig, Supportleiter und Schriftsteller, Passau
Peter Eckhart Reiche, Schriftsteller, Hörbuchproduzent, Berlin
Jutta Treiber, Schriftstellerin, Oberpullendorf, Wien
Peter H. Gogolin, Schriftsteller, Coach, Wiesbaden
Heidi M. Bender, Schriftstellerin, Berlin
Sonja Daemen, Schriftstellerin, Fürstenwalde
Ingrid Siano, Schriftstellerin, Düsseldorf
Matthias Kröner, Journalist und Schriftsteller, Lübeck
Christiane Gibiec, Schrifstellerin und Journlistin, Wuppertal
Dr. Dieter Mank, Schriftsteller, Obertshausen
Brigitte Jaeger Dabek, Schriftstellerin, Journalistin, Stade
Silke Cecilia Schultz, Drehbuchautorin, Hamburg
Heiko Rehfeldt, Schriftsteller und Schreibcoach, Bad Saarow
Bea Götz, Ergotherapeutin und Regisseurin, Schaffhausen
Adelheid Gehringer, Schriftstellerin, Berlin
Dennis Fischer, Schriftsteller, Berlin
Franz-Josef Hücker, Schriftsteller und Journalist, Berlin
Birgit H. Hölscher, Schriftstellerin, Jamel b. Wismar
Luisa Hartmann, Schriftstellerin, München
Bettine Reichelt, freie Schriftstellerin und Lektorin, Leipzig
Axel Schultz-Gora, Buchautor, Augsburg
Erian Sahinkaya, freie Übersetzerin, Köln
Peter Reuter, Schriftsteller, Kappellen-Drusweiler
Wolfgang Windhausen, Schriftsteller, Duderstadt
Eva Tanner-Gründahl, angehende Schriftstellerin, Potsdam
Constanze John, Schriftstellerin, Leipzig
Fritz Reutemann, Schriftsteller, Lindau
Johann-Günther König, Landesvorsitzender VS Nds./HB, Bremen
Andreas Dalberg, Schriftsteller und Journalist, Nürnberg
Karl-Heinz Schreiber, Schriftsteller, Goldbach
Traude Korosa, Schriftstellerin, Wien
Tatjana Flade, Schriftstellerin und Journalistin, Bonn
Stefan Uhlemann, Schriftsteller, Würzburg
Egbert Schmoll, Schriftsteller, Bregenz
Ulrich Masino, Schriftsteller, Oberotterbach
Viktor Timtschenko, Schriftsteller, Markkleeberg
Georg M. Gerisch, Schriftsteller, Landshut
Wolf Dubjenko, Schriftsteller, Hamburg
Leonhard F. Seidl, Schriftsteller und Journalist, Nürnberg
Klaus Farin, Schriftsteller, Berlin
Godiva von Freienthal, bildende Künstlerin und Autorin, Werneuchen
Peter Franz, Schriftsteller, Weimar
Elli H. Radinger, Schriftstellerin, Wetzlar
Laura Holthaus, Kiel
Anja Kootz, Lektorin, Berlin
Tevfik Turan, Lektor/Übersetzer, Engelschoff
Mertin, Texter/Interpret, Leipzig
Jürgen Kipp, Kurator, Bingen
Nancy Weber, Autorin und Sekretärin, Berlin
Rainer Luce, Schriftsteller, Königswinter
Eva Seith, Autorin, Gammerdingen
Friedeborg Stisser, Schriftstellerin, Eberspoint
Evelyn Scheinpflug, Schriftstellerin, Bad Honnef
Kai Engelke, Schriftsteller, Musikjournalist, Kulturveranstalter, Surwold
Colleen McCann, Autorin, Hof
Votre commentaire